BENEDICTION DE JEAN PAUL II
BY FRANCOIS
BENEDICTION DE JEAN PAUL II
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BENEDICTION DE JEAN PAUL II
BY FRANCOIS
BENEDICTION DE JEAN PAUL II
BY FRANCOIS
LES SEMINARISTES
BY FRANCOIS
jeudi 10 décembre 2020
mercredi 25 novembre 2020
Slam proposé lors de la soirée de la fête du séminaire (Samedi le 14 Novembre 2020)
Bonsoir à tous et bienvenus dans la cité de l’Espérance, cité dans laquelle tous espèrent espérer contre toute espérance.
Un jour viendra ; ce jour vient où les fils des fils de nos fils verront nos photos Des photos qui nous présenteront portant des masques, portant des cache-nez, portant des bavettes.
Mon arrière-petit-fils me posera cette question :
« Papi, en son temps, il y avait beaucoup de poussière ou quoi ? »
« Non fiston ! Lui répondrai-je, il s’agissait de la covid-19 »
Le fils du fils de mon fils me rétorquera en ces termes
« C’est quoi la covid-19 ? »
Alors je lui dirai : « Assieds-toi et écoute attentivement »
Ce petit virus est apparu en 2019 à Wuhan
Il a progressivement échappé aux contrôles des vannes
La désinvolture a été son aubaine
En une fraction de seconde, il circulait déjà dans nos veines
Les puissants de ce monde ont été surpris
Même le Pape François a sorti son Urbi et Orbi
Les pauvres ont maigri
Même les riches ont dépéri Les vulnérables ont languit
Personne n’était à l’abri
Les érudits ont été réduits en abrutis
Tout reflétait la cacophonie
Tous étaient devenus des ovnis
Fiston, les médias n’avait qu’un thème
Il n’y avait qu’une et une seule actualité à la une : la covid-19 On comprenait aisément ces concepts :
Confinement, quarantaine, période d’incubation, virologie, distanciation sociale, couvre-feu, masques…
Fiston, il n’y avait plus de rassemblement
Il n’y avait plus de prières communautaires
Il n’y avait plus école, ni de marché
Il n’y avait plus de matchs ni de compétitions
Il n’y avait même plus de vol
Je ne parle pas tant du vol à mains que du vol à ailes
Je parle des vols aériens parce que l’autre vol régnait
En tout, tout était à l’arrêt
Fiston je me demande si ce virus n’a été que mauvais
Car il a appris à l’homme sa fragilité sur cette terre
Sa vulnérabilité sur cette terre
Qu’il ne vaut rien sur cette terre
Que la vie ne vaut rien à rien sur cette terre
Qu’il n’est que passager et pèlerin sur cette terre
Que la science ne peut pas tout faire sur cette terre
Qu’il n’y a que Dieu et Dieu seul qui peut tout sur cette terre
Que… Que… sur cette terre
Mon arrière-petit-fils me demandera à nouveau
« Papi où était-tu en ce moment ? » Je lui dirai :
J’étais au grand séminaire Saint Pierre Saint Paul de Kossoghin
J’ai failli dire, avec l’Abbé Mukassa pour recteur
Avec 16 formateurs vaillants
Avec 254 séminaristes au sang bouillant
Tous priaient, jeûnaient, mangeaient, bossaient, dormaient, s’encourageaient, s’engueulaient, et surtout espéraient
Ils espéraient parce que les mesures épiscopales ne souffraient d’aucune ambiguïté
Il n’y avait rien de superfétatoire à négliger
Tous étaient souciant de l’insouciance
Par des tests -avec s à la fin- et des déménagements
L’année a été sauvée par la grâce de Dieu Tout cela par la grâce de Dieu.
L’oreille, ne sachant pas que la bouche se fatigue en parlant, le fils du fils de mon fils me demandera enfin :
« Papi, comment avez-vous fait pour endiguer ce fléau ? »
Je lui dirai : « Une femme peut-elle oublier son nourrisson ? ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ? même si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas » Isaïe 49 verset 15.
Je vous remercie !
NAKOLINDOUSSE Wend-Dolyâ Rock Marie Hyacinthe.
Philo II